Soutien à l’Ukraine

Méditation sur le Psaumes 121 : la marche…

meditation-psaume-121Marcher. Doucement, rapidement, pour atteindre un but, pour se promener, pour y réfléchir. Et vous ? Vous marchez ? Pourquoi vous marchez ? Le psaume 121 accompagne les pèlerins qui se posent eux aussi des questions.

On pourrait voir la vie comme un long chemin à parcourir, un chemin inconnu, plein de questions. Et l’inconnu peut produire chez les personnes des réactions différentes : l’angoisse, l’agressivité, ou même au contraire la curiosité. Cependant l’inconnu produit en général le même effet sur les personnes : la peur.

Avoir peur, à l’opposé de ce que notre société peut nous dire, c’est un bon signe. Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui cherche le risque zéro.  Même la vie humaine qui grandit paisiblement dans le ventre de sa mère avant de voir le jour, connaîtra tout type d’examens pour savoir que tout va bien. Pour rassurer l’entourage. Le bébé, lui, il est tranquille. Mais qui ne veut pas être rassuré ? Qui ne veut pas savoir qu’en dépit de ce qu’il peut arriver, nous arriver, tout ira bien ?

Alors, pourquoi la peur existe-t-elle ? En tout cas c’est une réaction naturelle, inconsciente, instinctive. Comme marcher, nous le faisons automatiquement maintenant depuis des années.

Marcher et avoir peur. On pourrait dire que les pèlerins voulaient eux aussi être rassurés. En tant qu’humains, face à l’inconnu, la réaction naturelle est la peur, mais en tant que croyants, notre réponse paraît claire : c’est le Seigneur qui est notre secours. Réponse claire mais néanmoins pas évidente.

Pourtant le psaume dit que Le Seigneur gardera non seulement notre départ et notre arrivée, mais aussi notre pied pour qu’il ne trébuche pas. Il nous gardera de tout mal. À quoi bon avoir peur alors ?

La vie. Notre chemin. Un parcours différent pour chacun. Nous marchons à notre rythme, avec des blessures, avec des joies. Nos enfants commencent à peine à le parcourir, d’autres sont encore en chemin. Notre but ? Celui que chacun veut lui donner.

En tout cas, est-il-possible pour nous d’envisager un chemin paisible, comme ce bébé qui se forme dans le ventre de sa mère ? Dieu ne garde pas seulement notre corps, mais aussi notre âme, il nous gardera en vie dès maintenant et pour toujours.

Claudia Moreno