Soutien à l’Ukraine

Joseph ou l’histoire d’une guérison (2) (les étapes de la guérison) Genèse 42 à 50

Le culte est aussi disponible en format vidéo:

https://youtu.be/re2afy9fWSk

Auprès de Dieu

C’est auprès de Dieu que je veux me tenir.
Il est mon Seigneur, mon Roi.
C’est auprès de Dieu que je peux ressentir,
Tout l’amour qu’il a pour moi.
C’est auprès de Dieu que je voudrais grandir,
Entendre le son de sa voix.

Je viens, je viens devant le trône,
Par ta grâce je me tiens en ta présence.
Je lève, les yeux vers le lieu saint,
Pour contempler ta face,
Je veux rester près de toi.

Yahwé

1. L’Eternel est mon berger,
De rien, je ne manquerai.
O mon âme, chante, mon âme.
Pas à pas, il me conduit,
Au bord des eaux calmes, je le suis.
O mon âme, chante mon âme.

Refrain:
Oui, toujours le bonheur et la grâce
M’accompagneront devant sa face.
Dans sa présence, tellement de joie, tellement de joie !
Et, tant qu’il se trouve auprès de moi,
Aucun mal, mon âme, tu ne craindras,
Et dans son temple je reviendrai, je reviendrai.

2. Et, si je traverse encore
La vallée de l’ombre de la mort,
O mon âme, chante, mon âme.
Puisqu’il m’aime le premier,
Non, rien ne pourra me séparer
De son amour, de son amour.

Refrain

Yahwé, Yahwé, tu fais briller sur moi ton soleil.
Yahwé, Yahwé, ta lumière chasse au loin les ténèbres.
Yahwé, Yahwé, ta Parole éclaire mon sentier.
Yahwé, Yahwé, Yahwé.

3. Bientôt, il viendra me chercher
Et, dans sa maison, j’habiterai.
O mon âme, chante, mon âme.
Sans cesse, jusqu’à son retour,
Mon âme chante son amour
Tous les jours, tous les jours.

Refrain

Yahwé, Yahwé, tu fais briller sur moi ton soleil.
Yahwé, Yahwé, ta lumière chasse au loin les ténèbres.
Yahwé, Yahwé, ta Parole éclaire mon sentier.
Yahwé, Yahwé, Yahwé.

Psaume 84

Louez-le

1. D’ici aux confins de la terre, va résonner notre prière.
Nous chanterons, car tout est accompli
Et nous vivons de l’Esprit.
Qu’éclate en toutes les nations le réveil d’une génération.
Nous danserons car tout est accompli
Et nous crions : Jésus-Christ !

Refrain:
Louez-le, louez-le qui que vous soyez,
Louez-le, louez-le où que vous soyez,
Louez-le, louez-le en toute circonstance,
Louez-le, louez-le, voici que Dieu avance.

2. Et de l’Europe et de l’Afrique, de l’Asie jusqu’en Amérique,
N’ayons plus peur, car tout est accompli
Et nous vivons de l’Esprit.
Jeunes et vieux dans la louange, que chantent l’Église et les anges !
À Lui l’honneur car tout est accompli
Et nous crions : Jésus-Christ ! Refrain

3. Chrétiens d’Orient et d’Occident, unis autour du Dieu vivant
En Jésus-Christ, car tout est accompli
Et nous vivons de l’Esprit.
Et qu’aux quatre coins de la France, s’élève un chant, naisse une danse
Pour le Messie, car tout est accompli
Et nous crions : Jésus-Christ ! Refrain

Voici le jour

1. Mes soucis je laisse au loin, je me tourne vers demain.
À toi je remets mon être entier, Jésus.
Mes mains sont tendues vers toi, croyant que tout vient de toi.
Je sais que tout ce que tu as pour moi est bon, si bon,
Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie,
Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie.
Non, je n’aurai pas peur pour demain, mon espérance est en toi.
Voici le jour, voici le jour.

2. Mes craintes je laisse au loin, je ne doute plus de rien.
À toi je remets ma volonté, Jésus.
Mes mains sont tendues vers toi, croyant que tout vient de toi.
Je sais que tout ce que tu as pour moi est bon, si bon,

Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie,
Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie.
Non, je n’aurai pas peur pour demain, mon espérance est en toi.
Voici le jour, voici le jour.

Pour toi, Seigneur, je vivrai.
Pour toi, Seigneur, je vivrai,
Fondé sur ta vérité,
Fondé sur ta vérité.

Pour toi, Seigneur, je vivrai.
Pour toi, Seigneur, je vivrai,
Fondé sur ta vérité,
Sur ta vérité.

Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie,
Car voici le jour que tu as fait, il est pour moi un sujet de joie.
Non, je n’aurai pas peur pour demain, mon espérance est en toi.
Voici le jour, voici le jour.

Joseph ou l’histoire d’une guérison (2)
(Les étapes de la guérison)

Genèse 42 à 50

En cette période de confinement, je n’ai pas voulu encore une fois vous faire une prédication sur le sujet avec par exemple « 5 conseils pour bien vivre le confinement en famille ». Vous avez tout sur internet!

Mais nous continuons simplement et humblement notre série sur le livre de la Genèse, que nous terminons aujourd’hui avec la fin de la longue histoire de Joseph et de ses frères. Une véritable saga familiale.

Nous avons déjà parlé de Joseph et de son mauvais départ dans la vie, la préférence du père Jacob, la jalousie des frères qui finissent par le vendre comme esclave à des caravaniers qui s’en vont vers l’Egypte… Et puis il y a l’épisode de Mme Potiphar qui est vécu comme une grande injustice et suite à cela la prison et le retour en grâce de Joseph à la cour de Pharaon. Et puis il y a aussi cette famine qui survient en Israël et qui fait que les frères se mettent en marche pour l’Egypte pour y trouver de la nourriture. Ils en trouvent mais ils retrouvent aussi leur frère qui est devenu le bras droit du Pharaon. Quand on commence cette histoire qui commence mal, on ne voit pas trop où cela va mener. Mais au fur et à mesure du récit, on s’aperçoit que tous ces événements mènent à l’accomplissement du plan de salut de Dieu pour son peuple. Il est aussi surprenant de voir que cet accomplissement du plan de Dieu passe tout simplement par la guérison des personnes et de cette famille éclatée et blessée. Dimanche dernier, nous avions vu ensemble quels étaient les signes de cette guérison pour Joseph.

1er signe de guérison : Joseph proclame la souveraineté de Dieu sur sa vie

Et il la proclame plusieurs fois parce que c’est important ! Au chapitre 45 lors de la première rencontre avec ses frères 20 ans après le traumatisme: « Et maintenant, ne vous tourmentez pas et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu comme esclave. C’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous.

Et 17 ans après, c’est à dire 37 ans après les faits de la citerne, il leur répète la même chose parce que les blessures sont profondes et ont du mal à cicatriser (la culpabilité surtout): « Vous aviez projeté de me faire du mal, mais par ce que vous avez fait, Dieu a projeté du bien en vue d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux » 50: 20.

Joseph a compris que Dieu savait faire ce que personne d’autre ne sait faire: transformer le mal en bien ou « faire concourir toutes chose au bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon son projet bienveillant » (Rom 8:28).

2ème Signe de guérison : Joseph se préoccupe des autres, de ses frères

Dans ces derniers chapitres on voit que Joseph fait tout pour que ses frères retrouvent une certaine sérénité dans leur vie. Il leur pardonne et il insiste pour que ces frères se sentent et se sachent pardonnés. Joseph travaille à la guérison de ses frères. On peut même aller jusqu’à dire que Joseph semble plus se préoccuper de la guérison de ses frères que de la sienne. Joseph nous montre le chemin d’une guérison qui passe par une dé-préoccupation de nous-mêmes ou un décentrement.

Mais après les signes de la guérison, parlons maintenant des étapes de la guérison intérieure de Joseph. Dieu travaille dans le temps et avec le temps, son action sa pédagogie se fait par étapes. On peut en voir trois.

Première étape de la guérison : la bénédiction en Egypte

La première étape de la guérison de Joseph survient en Egypte où il est amené en esclave. Mais là dans ce pays étranger, le petit hébreu qui sort d’une citerne se met à réussir dans la vie égyptienne. Il monte socialement, le texte nous dit qu’il prospère (Genèse 39 :2-3).

On peut effectivement parler d’une intégration réussie. Il force l’admiration de tous et même la confiance de son maître le fameux Potiphar. C’est formidable ce qui arrive à Joseph ! Mais c’est surtout Dieu qui permet que Joseph passe à travers la première étape de la guérison. Il lui dit en quelque sorte: « Je te bénis Joseph, je te montre que je suis avec toi, et que je t’aime. » Et on peut imaginer l’effet bénéfique de cette période de sa vie après l’événement qu’il venait de vivre (la citerne, le rejet de ses frères). C’est véritablement du baume sur le cœur brisé de Joseph.

Alors évidemment, on se méfiera d’une application trop directe qui voudrait qu’à chaque fois que nous vivons une expérience douloureuse, Dieu compenserait en nous faisant réussir dans un autre domaine, professionnel par exemple. Non, il n’y a pas dans la Bible ce genre de promesses. Dieu n’est pas le Dieu de la compensation. Mais il est celui de la guérison et « de la grâce qui se renouvelle chaque matin » comme dit l’Ecriture car elle n’est pas épuisée. Le texte des Lamentations de Jérémie nous parle de ces grâces au pluriel et qu’elles se renouvellent chaque matin. Elles ont un effet guérissant, ces grâces de Dieu, ces tendresses, ou on pourrait dire ses sourires sur nous, ses clins d’œil qui nous signalent sa présence et qui nous disent: « Je suis là même dans les épreuves, je ne t’ai pas abandonné pour autant, je t’aime d’un amour éternel, » comme il le dit à Jérémie qui a vécu bien des difficultés dans sa vie.

Evidemment ces signes de Dieu il faut pouvoir les voir. Lever la tête et les recevoir. C’est parfois difficile quand on est blessé, quand on est en souffrance ou dans les pleurs. Mais justement, Dieu se manifeste d’une façon toute particulière à ceux qui souffrent à ceux qui pleurent. On peut se souvenir des béatitudes de Jésus qui vont dans ce sens « Heureux les pauvres en esprit, ceux qui ont soif de justice, ceux qui pleurent car je serai avec eux… »

Deuxième étape de la guérison : l’expérience de l’omniprésence du mal

La 2ème étape de la guérison est en fait l’épisode avec Madame Potiphar dont nous avons parlé il y a quelques semaines sous le thème de l’injustice. Parce que Joseph vit là une situation particulièrement injuste où il est accusé injustement et finit injustement en prison. Alors on se demande vraiment comment cette deuxième injustice va pouvoir relever le pauvre Joseph. Après la citerne, la vente, maintenant la prison et surtout une réputation a jamais entachée, la blessure n’aurait-elle pas tendance à s’ouvrir plutôt ?

Mais justement, cette nouvelle blessure vient en quelque sorte soigner la première. Elle ne vient pas l’effacer ni la minimiser mais la relativiser. Le crime commis par les frères cesse d’être le drame unique de son existence. Dans la galerie des personnages odieux de sa vie, madame Potiphar vient rejoindre ses frères. Le récit lui-même nous permet de faire un lien entre ces deux événements dramatiques. Ce lien, c’est la tunique de Joseph qui apparaît dans les deux événements comme une pièce à conviction. Dans le premier, les frères de Joseph la rapportent à leur père en ayant mis du sang de bouc pour faire croire à Jacob qu’il a été pris par un animal sauvage. Dans la deuxième Madame Potiphar brandit la tunique de Joseph pour prouver qu’il a bien essayé d’abuser d’elle.

Cette tunique vient comme un symbole de l’injustice, du mensonge, de la blessure. Et cette tunique véhicule le message que les frères de Joseph ne sont pas les seuls à commettre le mal, une autre personne n’est pas mauvaise en la matière (!). En fait le mal est partout et Joseph dans sa prison est amené à reconnaître l’universalité du mal, l’omniprésence du mal. Et cela entraine certainement chez Joseph une sorte de relativisation ou plutôt de défocalisation. Grâce à Mme Potiphar et malgré elle, il cesse de concentrer tout son ressentiment sur ses frères. Il y a une sorte de déplacement du projecteur de son ressenti. Il voit que le mal est partout et que ses frères ne sont pas les seuls, c’est un mal qui ronge le genre humain et le monde. Et il me semble que cette défocalisation prépare à la guérison. Je sais, ce point-là n’apparait pas comme une évidence et pourrait être sujet à discussion. Néanmoins, je pense qu’il y a au moins une part de vérité là-dedans: reconnaitre l’universalité du mal et de l’injustice nous permet de guérir de nos propres blessures. En tous cas il s’agit d’une étape dans le processus.

Troisième étape de la guérison : la confrontation et le pardon

La troisième et ultime étape du rétablissement de Joseph est évidemment la rencontre avec ses frères, que l’on pourrait appeler la confrontation. Elle parcourt tous les chapitres 42 à 45 du livre de la Genèse. Durant cette confrontation, Joseph n’est pas très facile à suivre ; il va faire passer ses frères par toutes sortes d’épreuves parfois un peu cruelles. On se demande parfois où il veut en venir avec toutes ces « circonvolutions labyrinthiques » mais en tous cas il parvient à ses fins! Il arrive à la réconciliation, au pardon et à la réunification de la famille. Cela prend du temps, un certain temps, et on peut penser que si cela prend du temps c’est que Joseph et ses frères n’étaient peut-être pas encore tout à fait prêts, il fallait encore mûrir. Toujours est-il que cette rencontre avec les frères est une étape importante dans la guérison c’en est même le point d’orgue, le moment de vérité, ça passe ou ça casse.

Les dix frères sont là en position de demandeurs, à la merci de Joseph qui a le pouvoir. Le rapport de force est tout à fait déséquilibré. Joseph va-t-il en profiter pour se concocter une vengeance bien froide ? Que va-t-il faire ? La balle est dans son camp !

Et si j’insiste sur ces questions dont nous connaissons tous la réponse, c’est pour bien montrer qu’à ce moment là, la responsabilité de Joseph dans sa propre guérison est plus que jamais engagée. Il a non seulement ses frères entre ses mains mais aussi sa propre guérison ! Il a la possibilité de leur pardonner ou de ne pas le faire, et par là de guérir ou de ne pas guérir. Dieu l’a préparé au pardon et à la guérison des souvenirs d’injustice, en le faisant réussir en Egypte, en y ajoutant l’épisode Potiphar, mais maintenant il est devant ses frères confronté au drame de sa vie… que va-t-il faire !

Et l’histoire nous dit qu’il va pardonner à ses frères dans une très belle scène de réconciliation. Confronté à ceux qui l’ont blessé dans son être intérieur, il va choisir le pardon, et pour le signifier il va poser un acte fort, il va donner les prendre dans ses bras et les embrasser (Gen 45 : 15). Un grand moment d’émotion comme on disait à la télé.

Dans la guérison intérieure nous ne pouvons pas être totalement passif comme pour une intervention chirurgicale où on vous endort et vous laissez le scalpel du chirurgien travailler sans vous et vous guérir sans vous… ou si peu ! Mais pour la guérison intérieure il faut être présent de l’intérieur, il faut rester ouvert aux signes que Dieu place sur la route et à un moment donné il faut être prêt à poser certains actes, de pardon réconciliation, renoncement, de retour, des actes de vie. Joseph l’a fait et il n’était pas un héros juste un homme blessé comme nous le sommes aussi peut-être. Mais il l’a fait. Et nous qu’allons-nous faire ? Allons-nous poser les actes qui guérissent et qui sont seuls capable de le faire ?

En insistant comme je l’ai fait sur ces actes à poser pour sa propre guérison, on pourrait penser qu’on se rapproche très près de l’auto-guérison. Guéris-toi toi-même ! Mais l’histoire de Joseph ne donne pas cette impression-là. Au contraire on a vraiment l’impression que si Joseph a voulu pardonner à ses frères et qu’il l’a fait, c’est surtout grâce à Dieu, à la pédagogie aimante de Dieu.

Si Joseph guérit et peut pardonner c’est parce qu’il avait expérimenté l’amour de Dieu dans sa vie, les soins de Dieu, la présence de Dieu, les bénédictions de Dieu, la tendresse de Dieu, en un mot sa grâce. Il a baigné dans la grâce de Dieu, il a pu regarder sa vie avec les yeux de la grâce et il pu faire grâce à ses frères et poser des actes fort de rétablissement.

Dans un article sur la guérison intérieure, M. Sommerville (pasteur baptiste et professeur d’éthique à la faculté de théologie de Vaux sur Seine) écrivait « qu’il n’y avait qu’un seul remède pour la guérison intérieure : la grâce de Dieu manifestée en Jésus Christ ».

Et en fait c’est toute l’histoire de la Genèse. Alors que tous les hommes et les femmes qui en font l’histoire (Adam et Eve, Abraham et Sarah, Isaac et Rebecca, Jacob, Esaü, Joseph et ses frères) apparaissent comme des êtres fragiles, faibles, décevants… Dieu à chaque fois vient les toucher par sa grâce ! Son amour inconditionnel manifesté à la fin des temps par la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

Louez soit le Seigneur qui nous rétablit dans la vie par sa grâce !

Relever le faible

1. Au-delà des océans, tu es venu me chercher
Au-delà de mes tourments, ton amour a triomphé
Montre-moi la splendeur et la beauté qu’il y a
A t’obéir de tout cœur, à se confier à ta voix !

Refrain
Tu viens relever le faible
Tu le prends dans tes bras
Tu le conduis vers ton Père
Qui le console ici-bas
Entends le cri de ma prière
Sois mon secours et ma joie
Passé de l’ombre à Ta lumière
J’ai mis mon espoir en toi !

2. Puisque ma vie passera, en Toi je veux demeurer
Puisque tu triompheras, mon cœur en Toi veut s’ancrer.
Montre-moi la splendeur et la beauté qu’il y a.
A t’obéir de tout cœur, à se confier à ta voix !

Bénédiction

Que la grâce et la paix du Seigneur
Soient déposées sur vous, sur vos cœurs,
Et que sa lumière vienne éclairer vos vies
Par le nom de Jésus-Christ !