Débute par la Parabole de l’homme riche et Lazare
(version revisitée par le groupe caté 2016).
Narrateur : Un homme riche, accompagné par son serviteur, revint un jour de la chasse. Le serviteur était surchargé du butin de la journée. Sur leur route, ils rencontrèrent un homme pauvre à l’allure déplorable.
Serviteur : Monsieur, regardez cette homme à l’air misérable. Ne pensez-vous pas qu’il serait bon de l’aider ?
Homme Riche : A quoi bon ? Regardez le, il n’en vaut pas la peine.
Narrateur : Et l’homme riche repris son chemin. Mais, restant en retrait, le serviteur profita de l’indifférence de son maître pour s’arrêter près du pauvre et lui demanda.
Serviteur : Brave homme, comment t’appelles-tu ?
Lazare : Lazare, monseigneur.
Serviteur : Je ne suis pas un seigneur, mais j’ai sur moi de quoi rassasier ta faim.
Narrateur : Et prenant un oiseau dans sa gibecière, il l’offrit au pauvre Lazare.
Lazare : Merci, et que Dieu te bénisse.
Lazare sort de scène, le serviteur rejoint son maître, pose le sac sur une table, et sort également. Le maître s’approche de la table, tout heureux.
Narrateur : De retour dans sa propriété, l’homme riche fit un tour aux cuisines, très heureux de sa journée de chasse et se réjouissant à l’avance de pouvoir en déguster le fruit. Mais, alors qu’il examinait le gibier, il s’aperçu qu’un oiseau manquait. Furieux, il appela son serviteur.
Le maître tape violemment du pied. Arrivée du serviteur.
Homme Riche : Il manque un oiseau dans le fruit de notre chasse. Où est-il passé ?
Serviteur : Il a permis de combler la faim d’un pauvre homme, monsieur.
Homme Riche : Dans ce cas, je déduirai de votre salaire le double du prix que coûte un tel oiseau.
Narrateur : Et le maître partit furieux, laissant son serviteur seul dans la cuisine.
Serviteur : La nourriture est un bien qui coûte, mais l’amour lui reste gratuit.
Le serviteur sort.
Narrateur : 20 ans plus tard, après une vie confortable, l’homme riche mourut entouré par les siens, tandis que Lazare mourut de faim, seul, dans l’indifférence de ses concitoyens. Ils se retrouvèrent cependant tous les deux devant Abraham pour faire le point sur leur vie passé.
Abraham : S’adresse à l’Homme Riche. Toi, quelle fut la richesse de ta vie ?
Homme Riche : J’ai accumulé de grandes richesses, mais je n’ai rien pu emporter avec moi.
Abraham : S’adresse à Lazare : Et toi, quelle fut la richesse de ta vie ?
Lazare : Je n’en ai eu aucune. J’ai seulement reçu, par-ci par-là, quelques gestes d’amour et d’attention de la part des hommes. C’est la seule richesse qui a rempli ma vie.
Les personnages sortent.
Narrateur : On passe notre temps à préparer notre avenir. Et pourtant, peu d’entre nous pensent à préparer leur mort.
Prédication
Pasteur : Bonjour à tous. Alors le culte d’aujourd’hui est un peu particulier, c’est le groupe caté qui l’organise, et cette prédication sera aussi particulière, parce qu’elle se fera à plusieurs voix, avec la participation de certains catéchumènes.
Durant cette prédication, on va étudier des textes bibliques, on va se poser des questions, et ils vont avoir l’occasion de pouvoir apporter à l’assemblée un peu de ce qu’ils ont reçu durant toutes ces années qu’ils ont passé à être enseignés par l’Église.
Et tout d’abord j’aurai une question à leur poser. Je pense que pour beaucoup d’entre nous, on ne s’attendait pas à ce que des ados abordent un thème comme celui de la fin de la vie dans la première partie de ce culte. Et promis, c’est pas moi qui ais choisi pour eux. J’étais le premier surpris. On s’attend plus à entendre parler de la vie elle-même, de projets. On s’attend à quelque chose de dynamique, de positif. Pourquoi ce thème de la mort ? Ca fait pas partie des plus grandes préoccupations des jeunes d’aujourd’hui !
Ado 1 : C’est vrai que c’est pas forcément un sujet qu’on aborde au collège avec les amis, ou à la maison en famille, ou même qu’on réfléchit beaucoup tout seul, dans notre coin. Mais on a voulu parler de ce sujet durant ce culte, parce que pour nous, parler de la mort, ça revient à parler de l’importance de la vie.
Ado 2 : La vie, c’est un peu comme des pages blanches. On a chacun un nombre de pages différent, certains ont beaucoup de pages, d’autres en ont moins. Et on sait jamais au départ combien on en aura. Par contre, tout cet espace de papier vierge, c’est à nous de le remplir, d’en faire un beau roman avec la quantité de papier que Dieu nous donne.
Ado 1 : C’était ça le sens de la parabole qu’on a inventé. Il y a 3 personnes dans cette parabole. Le riche, qui remplit les pages de sa vie avec des biens matériels, et le sujet principal de sa vie c’est lui-même. Quand Abraham lui demande quels sont les trésors qui ont rempli sa vie, il lui demande en fait de dire avec quoi il a rempli ces pages. Et malheureusement il se rend compte que tout ce qu’il a vécu n’a servi à rien.
Ado 2 : Il y a aussi le pauvre, qui ne remplit pas tellement lui-même les pages de sa vie. Mais c’est les autres qui le font à sa place. Et en grande partie sa vie a été remplie par l’indifférence des gens. Mais il répond à Abraham que les trésors qui ont rempli sa vie sont les petites marques d’amour et d’attention qu’il a pu recevoir par-ci par-là.
Ado 1 : Il y a enfin le serviteur, qui remplit les pages de sa vie en grande partie au sujet des autres. Il sert un maître pas forcément très sympa. Mais il se met aussi au service du pauvre en lui donnant à manger. Et il va en payer le prix, parce que le maître enlève de son salaire de double du prix de l’oiseau.
Ado 2 : On a voulu parler de la mort, parce que c’est tout simplement le moment où on peut faire le bilan. C’est le moment où on est arrivé à court de papier. On est au bout des pages. Et si on reprend notre vie du début, on voit alors avec quoi on l’a remplie. Pour nous, parler de la mort, c’est avant tout parler de ce qui a rempli notre vie.
Pasteur : D’ailleurs la parabole que vous avez inventée ressemble beaucoup à une parabole qui existe dans la Bible, celle du riche et de Lazare. Vous avez repris les mêmes personnages.
Ado 1 : C’est vrai que ça y ressemble, et d’ailleurs c’est cette parabole du riche et de Lazare qui nous a inspirée pour écrire la notre. Mais en même temps elles sont très différentes. On va la lire pour s’en rendre compte.
Ado 3 : Lecture Luc 16.19-31.
Ado 2 : Cette parabole, on pourrait la résumer en disant que le riche a vécu confortablement toute sa vie alors que Lazare a souffert toute sa vie. Mais à leur mort, Lazare va au ciel, auprès de Dieu, alors que le riche souffre dans ce qu’on pourrait appeler « l’enfer ». Ici c’est appelé « le séjour des morts ». On sait pas bien ce que c’est, mais en tout cas il y souffre.
Ado 1 : Pourtant on sait que si le riche n’est pas sauvé après sa mort, c’est pas parce qu’il était riche durant sa vie. Et si le pauvre est sauvé après sa mort, c’est pas parce qu’il était pauvre durant sa vie. C’est pas nos biens matériels qui nous sauvent ou qui nous condamnent. Ce qui sauve, c’est accepter Jésus comme notre Sauveur, ce qui condamne, c’est refuser Jésus.
Ado 2 : Cette parabole du riche et de Lazare n’est pas là pour nous parler de « comment être sauvé ou non ». Elle est là pour nous montrer que durant notre vie, on a des choix à faire. Mais qu’une fois que notre vie se termine, c’est trop tard.
Pasteur : C’est vrai que dans cette parabole, le riche voudrait rejoindre Lazare auprès de Dieu, mais Abraham lui répond « il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici. »
Ado 1 : C’est ça, ce texte nous dit qu’après notre mort, tout ne sera pas fini, une vie continuera. Mais ça sera trop tard pour décider où est-ce qu’on passera l’éternité. On pourra plus faire marche arrière.
Pasteur : Alors pourquoi est-ce que vous avez écrit une autre parabole, et pas simplement repris celle-là telle quel ?
Ado 2 : Parce qu’on voulait montrer avant tout que si effectivement après notre mort, ça sera trop tard pour choisir, ça veut dire aussi que c’est pendant notre vie qu’il faut le faire. On voulait montrer l’importance, l’urgence même de faire un choix durant notre vie.
Ado 1 : Dans la parabole qu’on a écrite, la fin ne nous dit pas qui va au paradis ou en enfer. Parce qu’on peut être riche et aller au paradis, on peut être pauvre et aller en enfer, ou inversement. Ca dépend pas de nos biens matériels. Ca dépend du choix qu’on a fait durant notre vie. Accepter ou rejeter Jésus.
Ado 2 : Par contre dans notre parabole à la fin le riche et Lazare font le point sur leur vie. Ils relisent les pages de leur vie, et ils se rendent compte avec quoi ils l’ont rempli.
Pasteur : Mais du coup, dans votre parabole, c’est qui le bon, et c’est qui le mauvais entre le riche et Lazare ?
Ado 1 : Le riche a clairement le rôle du méchant, parce que dans sa vie tous ses choix ont été égoïstes et que le centre de sa vie, c’était l’argent. Mais Lazare est pas forcément le gentil. C’est juste un pauvre homme, qui est méprisé par les autres. Mais ça ne fait pas de lui un gentil. Ca ne veut pas dire qu’il sera sauvé. Parce qu’au final on ne sait pas avec quoi il a rempli sa vie. On sait juste ce que les autres ont apporté dans sa vie.
Ado 2 : Par contre, il y a un dernier personnage mais qui ne fait pas le bilan de sa vie dans la parabole. C’est le serviteur. Et si on réfléchit à la fin de la parabole, on se rend compte que c’est lui seul qui a le rôle du gentil. Parce que toute sa vie, il pense aux autres.
Pasteur : Pourtant, c’est pas ça non plus qui peut faire que le serviteur soit sauvé ! C’est pas le bien qu’on pratique durant notre vie qui peut effacer le mal que nous commettons également ! Donc vous dites que le serviteur a le rôle du gentil, pourtant on ne sait pas quel est son choix vis-à-vis du Christ.
Ado 1 : C’est vrai, la parabole qu’on a écrite ne nous donne pas le bilan du serviteur, et on ne connait pas son choix vis-à-vis de Jésus. Par contre, dans la Bible, une fois qu’on a choisi de donner notre vie à Dieu, une fois qu’on a accepté Jésus comme notre Sauveur, Dieu nous demande de remplir notre vie d’une manière différente. Il nous demande d’aimer Dieu, et d’aimer notre prochain, c’est-à-dire tous les hommes.
Ado 2 : Et dans notre parabole, même si on ne connait pas le choix qu’a fait le serviteur vis-à-vis de Jésus, on voit clairement que toute sa vie est remplie de ce qu’il fait pour les autres. Ce n’est pas l’argent qui le motive, sinon il n’aurait pas risqué une partie de son salaire pour donner à manger au pauvre. Ce n’est pas non plus sa propre sécurité qui le motive, sinon il n’aurait pas risqué la colère de son maître en donnant un oiseau au pauvre. Mais ce qui le motive, c’est l’amour, tout comme Jésus nous le demande. C’est pour ça que c’est clairement lui qui a le rôle du gentil.
Pasteur : Quand on a votre âge, ce choix primordial d’accepter ou non le Christ, j’imagine qu’il est pas forcément fait. Alors comment vous vivez cette situation malgré tout ce que vous nous avez dit auparavant ?
Ado 1 : Les ados le vivent pas différemment des autres personnes, parce que c’est absolument pas une question d’âge. Il y a des ados, et même des enfants qui ont déjà fait le choix d’accepter Jésus comme leur Sauveur. Et il y a des adultes qui n’ont toujours pas choisi.
Ado 2 : Peu importe notre âge, tout le monde peut faire ce choix à n’importe quel moment. Mais la plupart des gens préfèrent ne pas y penser. Ils se disent qu’ils s’en occuperont plus tard. Ils préfèrent se préoccuper uniquement de profiter de la vie. Et là les ados ne sont pas différents des adultes.
Ado 1 : Alors c’est vrai que certains ados pensent très peu à leur avenir. Mais il faut pas chercher bien loin pour trouver des adultes qui sont incapables de sortir leur nez du présent. Ils sont tellement embourbés dans les soucis de tous les jours, le travail, les factures à payer, les crédits qu’il faut rembourser, aller chercher les enfants à l’école, faire les courses, faire à manger…
Ado 2 : C’est très facile pour un adulte de se laisser déborder par ce qu’il vit au quotidien. Il ne voit plus que ça. Il ne pense à rien d’autre. Et il devient comme le riche de la parabole. Il ne se préoccupe que des choses matérielles, des choses immédiates. Il oublie de penser à Dieu, de réfléchir sur sa vie, sur sa mort, et sur ce qui viendra ensuite. Il se dit que le choix d’accepter ou non Jésus, il peut le faire plus tard.
Ado 1 : Le problème, et on l’a déjà dit, c’est qu’on ne sait jamais à l’avance combien de pages on aura dans notre vie. On sait jamais quand elle s’arrêtera. Alors quand on pense qu’on peut choisir « plus tard », c’est un risque énorme ! C’est réfléchir comme un fou ! Parce que si on se trompe, si notre vie s’arrête avant qu’on ait pu choisir Jésus, c’est trop tard.
Ado 2 : Les gens pensent que ce choix peut se faire plus tard. Mais ils ne se rendent pas compte que ne pas choisir Jésus maintenant, c’est déjà un choix. Jésus, on le choisit, ou on ne le choisit pas. Et si notre vie se termine alors que toute notre vie on n’a pas choisi Jésus, on ne peut plus faire marche arrière, comme le riche dans la parabole de l’Évangile de Luc. Il voudrait faire marche arrière, mais il peut pas.
Ado 1 : C’est quelque chose de dramatique aujourd’hui, tous ces gens qui pensent qu’ils auront le temps « plus tard ». Mais s’ils pensent comme ça, c’est parce qu’ils refusent de penser à la mort. Les gens ne sont plus habitués à parler de la mort, ou alors on en parle seulement à la télévision, et on l’impression que ça arrive qu’aux autres. Et du coup, ils pensent que leur vie n’est pas prête de s’arrêter, et donc qu’ils ont encore le temps.
Ado 2 : C’est pour ça que ce matin on avait décidé de parler de la mort. Pas pour faire peur. Pas pour traumatiser. Pas pour que les gens oublient de vivre en ne pensant qu’à la fin de leur vie. Mais pour faire prendre conscience aux gens que la vie sur terre se termine forcément un jour, et que ce jour, ça peut-être aujourd’hui, ça peut-être demain, ça peut-être dans 30 ans. On ne sait pas, et on ne le décide pas.
Ado 1 : Par contre il y a une chose qu’on peut décider, c’est des choix à faire maintenant que nous sommes en vie.
Pasteur : Vous me faites penser à un dialogue du Seigneur des Anneaux. Peut-être vous connaissez pas trop à votre âge. Mais il y a un magicien dans cette histoire, Gandalf, qui dit au héros « Tout ce que nous pouvons décider, c’est que faire du temps qui nous est imparti ».
Ado 1 : C’est exactement ça. Et au final, il n’y a que 2 grands choix que la Bible nous demande de faire dans notre vie. Le premier, c’est d’aimer Dieu. C’est-à-dire de reconnaître que c’est Lui le seul Dieu, et que nous on n’est pas parfait, on a besoin de Lui dans notre vie, et surtout on a besoin de Lui pour nous sauver, nous pardonner tout le mal qu’on peut faire. Ce premier choix, c’est celui d’accepter Jésus comme notre Sauveur. C’est ça « aimer Dieu ».
Ado 2 : Et le deuxième choix que nous demande la Bible, c’est d’aimer notre prochain. Ca veut dire choisir de ne pas penser qu’à nous dans notre vie, mais penser aux autres, être bon avec eux, prendre soin d’eux, et pouvoir les aider si jamais on le peut et même si ça doit nous coûter à nous, comme le serviteur de notre parabole. Et la chose dont les gens ont le plus besoin, c’est de pouvoir rencontrer Jésus. C’est pour ça que si on veut aimer notre prochain, on va forcément vouloir lui parler de Dieu.
Pasteur : On se rend compte que vis-à-vis de Dieu, tous les humains se retrouvent sur un pied d’égalité. Rien ne place les uns au dessus des autres. Les riches ne viennent pas avant les pauvres, les plus âgés ne viennent pas avant les plus jeunes. Parce que ceux sont exactement les mêmes choix qui se présentent à nous, qu’on ait 14 ans ou qu’on en ait 50. Le Seigneur nous appelle tous, à chaque instant, à aimer Dieu ainsi que notre prochain.
Ces choix, nous pouvons les faire individuellement, chacun dans nos vies respectives. Mais si nous nous réunissons en Église, c’est également que nous voulons y travailler ensemble, quelque soit notre âge.
Parfois les plus âgés d’entre nous pensent qu’ils n’ont plus rien à apporter. Place aux jeunes disent-ils. Et effectivement ils n’ont plus la même énergie qu’avant. Mais les choix que Dieu pose devant eux sont toujours identiques à ceux des plus jeunes. Ca les concerne toujours eux aussi.
Parfois on a l’impression que les enfants ou les ados ne sont pas encore concernés par ces choix. C’est une affaire de grands. Eux doivent s’asseoir, écouter, et apprendre. Ils participeront plus tard. Mais ce que les ados ont voulu nous montrer ce matin, c’est qu’ils ne sont pas seulement le futur de l’Église, ils font également partie de son présent. Tout simplement parce que les choix que Dieu nous demande de faire, il les leur demande à eux également. C’est leur préoccupation à eux aussi.
Certains d’entre eux ont d’ailleurs déjà fait un choix, celui d’accepter le Christ comme leur Sauveur et de demander à en témoigner par le baptême. Et on va commencer à préparer ça pendant l’été, on continuera à la rentrée prochaine, pour vivre ensuite une journée de baptêmes à l’automne.
D’autres n’ont pas encore fait ce choix, et en cela ils ne sont pas différents des plus âgés qui, pour certains, sont toujours en recherche.
Mais ils ont bien pris conscience que ça les concerne tout autant que nous. Et que l’œuvre de cette communauté pour le Seigneur les concerne également.
Ils veulent s’impliquer, à leur manière, avec leur âge, avec leurs dons, pour que ceux ne soient pas uniquement nous qui remplissions les pages de leur vie par notre enseignement, mais qu’ils puissent eux-mêmes les remplir en aimant Dieu et en aimant les autres.
Et c’est ainsi que nous voyons même aujourd’hui se réaliser cette prophétie du livre de Joël au chapitre 3 « Après cela, nous dit le Seigneur, moi, je répandrai mon Esprit sur tout le monde : vos fils, vos filles prophétiseront. Vos vieillards, par des songes, vos jeunes gens, par des visions, recevront des révélations. Et même sur les serviteurs, sur les servantes, moi, je répandrai mon Esprit en ces jours-là (…) Alors tous ceux qui invoqueront l’Éternel seront sauvés ».
Que le Seigneur nous aide à vivre et à travailler tous ensemble au sein de ce peuple qui est le sien et qu’il a uni par son Esprit. Et que tout ce que nous choisissions de faire, notamment dans notre Église et dans nos vies, puisse l’être pour la seule gloire de Dieu. Amen.
0 Comments